MATIERES | ELEMENTS

Spectacle 2022

2022

shape

Matières - Sam. 4 juin, 20h30 | Dim. 5 juin, 15h30 | Altigone

MATIERES

NATURE
De nombreux flocons tourbillonnent et tombent sur la plaine. La neige recouvre les paysages de son manteau laiteux. Le printemps arrivant, elle laisse place à des prairies verdoyantes. Plus loin coule un ruisseau qui parcourant les kilomètres, se change en une imposante rivière avant de se faire fleuve, fort de son périple ruisselant vers les océans. Ses vagues viennent lécher le sable, emportant quelques fois des milliers de grains sur son passage. Ils se déposent au sol. Traversent les limons et argiles pour nourrir la terre jusqu’à ses racines
Las de ses éléments, une petite armée décida de les transformer. De leurs expérimentations naquit la combustion. De l’embrasement s’éveillait des flammes dansantes et virevoltantes. Le feu crépite, flamboie avant de disparaître en un tas de braise et un nuage de fumée.

CORPS
Enfoui dans la poitrine, le cœur bat, tambourinant contre les parois de la cage thoracique. Chacun de ces os s’organisent dans l’architecture de notre squelette. Un vrai labyrinthe qui cache en son centre notre code génétique. Voyageons maintenant sur le tracé sinueux des neurones. Sur notre chemin, nous assistons à la bataille des globules blancs et des globules rouges. Elle déclenche un puissant frisson qui parcourt toutes les couches de notre peau jusqu’à faire dresser les cheveux sur la tête.

En vidéo

shape

ELEMENTS - Dimanche 5 juin 15h30 | Altigone

ELEMENTS

Dans l’immensité de l’océan, à des milliers de kilomètres de nos terres se trouve un tout autre monde : le monde aquatique. Dans ces eaux se nagent de petits et de gros poissons, jouant à cache-cache parmi les algues et les récifs colorés.

Son alter-ego le feu crépite et s’enflamme à la moindre étincelle. Imprévisible et indomptable, il brûle tout de ses flammes avant de se faire braise et fumée.

Tout aussi surprenante, la foudre nous éclaire l’espace d’un instant tel le flash d’un appareil photo avant de laisser place à un sourd grondement.

Une fois l’orage passé, le monde végétal reprend ses droits, se parant de ses plus beaux feuillages et de ses fleurs les plus chatoyantes.

Mais le répit fut de courte durée et une fois le vent passé, ils se retrouvèrent bien dégarnis et amoindris.

Soufflant tout ce qu’il peut, il pousse de ses rafales les plus gros des nuages. Cumulonimbus, cirrus ou nimbostratus, ces moutons blancs comme du coton sont emportés par le vent.

De ces différents éléments en naquit un cinquième, les regroupant tous et en créant quelque chose de nouveau : l’homme.

En vidéo